Sauvegarder les langues du monde

Publié le par Frank Chantepie

Les langues sont un outil qui permet d'appréhender le monde, de le vivre et de l'interpréter... ainsi pouvons-nous le regarder de façon si différente, qu'à chaque pas, d'une culture à l'autre, il nous apparait autre, si nouveau ! Conserver ou retrouver une langue dans toute sa richesse, c'est sauver une vision du monde et des milliers de regards qui s'ajoutent au nôtre, en un formidable kaléidoscope.
F.C.

From: SorosoroTV | 14 octobre 2009 | 35 vues
avenir de la langue et de la culture akélé par Jean Kédine, locuteur d'akélé

Image et son: Luc-Henri Fage
Montage: Caroline Laurent

Sorosoro ne s'intéresse pas seulement à la préservation des langues. Nous estimons qu'il est aussi important, lors de nos tournages, de recueillir la parole des locuteurs sur des sujets contemporains. 
Par exemple, nos équipes leur posent des questions sur la façon dont ils vivent le passage d'un mode de vie traditionnel à un mode de vie plus urbain, plus technologique, sur les problèmes que ces changements apportent, sur la manière dont ils envisagent leur propre avenir. 
Sur la langue, nous leur demandons ce qui, de leur avis, en cause le déclin, et s'ils pensent quelle survivra aux contacts avec l'extérieur et au contexte de la mondialisation. Et il s'avère souvent que, d'un coin à l'autre du monde, les mêmes causes ont les mêmes effets, et les situations décrites sont souvent similaires. 
Nous vous proposerons donc régulièrement ce type de témoignages, et nous démarrons avec Théodosie et et Jean Kédine, deux locuteurs de la langue akélé des lacs au Gabon, et Kwenzi Mickala, maire de Tchibanga, locuteur de langue punu également au Gabon.

Publié dans La mondialisation

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article